23 Avr Les voitures-radar exploitées par des sociétés privées sont arrivées
À partir d’avril 2018, des radars mobiles embarqués à bord de véhicules exploités par des sociétés privées vont commencer à verbaliser sur certaines routes françaises. Précisions de Hello Avocat.
“Libérer du temps pour les forces de l’ordre”
Après plusieurs mois d’expérimentation des voitures-radar à la conduite externalisée sur les routes normandes, des voitures-radars conduites par un opérateur privé sous contrôle de l’État ont été mises en circulation en avril 2018. Pour la Sécurité routière, “la conduite externalisée des voitures-radar va permettre de libérer du temps pour les forces de l’ordre, qu’elles consacreront à des tâches où il est indispensable d’intercepter l’automobiliste, comme les contrôles d’alcool ou de stupéfiants”.
Vers une explosion du nombre des flashs
Objectif affiché par le gouvernement : “augmenter le temps d’usage des voitures-radar afin d’assurer un meilleur respect des limitations de vitesse et de protéger les usagers de la route de comportements irresponsables”. En effet, et de l’aveu même du ministère de l’Intérieur, le temps d’utilisation quotidien de ces véhicules sophistiqués passera de 1 heure 30 en moyenne aujourd’hui à 6, voire 8 heures… garantissant ainsi une explosion du nombre des flashs.
Un chauffeur unique au lieu de deux
Jusqu’alors, les agents verbalisateurs circulaient par deux dans une même voiture. Désormais, un conducteur unique occupera chaque véhicule privé. Selon la Sécurité routière, “la rémunération des sociétés privées se [fera] uniquement en fonction du nombre de kilomètres de contrôle effectif parcourus et en aucun cas en fonction du nombre de flashs effectués pendant le temps de la conduite”.
Les données enregistrées par les voitures-radars sont envoyées de façon cryptée au CNT (Centre National de Traitement des infractions à Rennes), puis les polices et gendarmes en charge de la verbalisation analysent les clichés et décident de l’envoi – ou non – d’un avis de contravention.
Illustration : Damien Hypolite / Sciences et Avenir
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