
04 Juin 25 % des flashs ne donnent aucun PV
Saviez-vous qu’en 2017, un flash sur 4 n’avait donné aucun PV ? Hello Avocat vous explique pourquoi.
Un taux de perte important, mais néanmoins en baisse de vitesse
L’État et ses comptes peuvent enrager que 75 % seulement des flashs produits par ses radars sur les routes de France résultent en une contravention. Du moins, à première vue. Car à regarder les dernières années, on se rend compte que cette déperdition diminue année après année. En 2012, ce taux était par exemple de 70 % quand, dans les premières années de mise en service des radars, il était carrément inférieur à 60 %.
Les raisons qui expliquent ces résultats
Si les progrès de la technologie ont contribué à rehausser ce chiffre, certaines embûches rendent toujours impossible le 100 % de réussite. Les principales, les voici :
- une plaque d’immatriculation détériorée, sale ou masquée peut empêcher de retrouver le propriétaire du véhicule
- une adresse postale incomplète dans le système d’immatriculation des véhicules (SIV) peut elle aussi empêcher de retrouver le propriétaire
- un radar peinturluré peut continuer à flasher mais ne peut plus produire de clichés qualitatifs
- un radar peut flasher par erreur
- un radar, s’il n’est pas discriminant, peut flasher plusieurs véhicules sans reconnaitre qui était en dépassement de vitesse
Les radars les plus efficaces… et les moins redoutables
En matière de succès et d’efficacité, notons que tous les radars de France ne sont pas logés à la même enseigne. Si les radars tronçons ne laissent aucune chance aux conducteurs, les radars discriminants, eux, sont moins redoutables. En 2017, le taux de réussite de chaque famille était de :
- 84 % pour les radars tronçons
- 82 % pour les radars mobiles
- 75 % pour les radars mobiles nouvelle génération
- 73 % pour les radars de passage à niveaux
- 67 % pour les radars fixes
- 52 % pour les radars feux rouge
- 46 % pour les radars discriminants
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