19 Fév Éthylotest antidémarrage (EAD) : quand, pour qui et comment ?
Avant le démarrage de votre moteur, l’éthylotest antidémarrage ou EAD exige que vous souffliez. Mais un deuxième souffle est ensuite requis, quelques minutes plus tard. Explications signées Hello Avocat.
Ce que souhaite le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR)
Le CISR a préconisé au mois de janvier 2018 de rendre obligatoire dès cette année la pose d’un éthylotest anti-démarrage en cas de récidive d’infraction de conduite en état alcoolique, et de donner la possibilité à un conducteur contrôlé avec un taux d’alcool supérieur à 0,8 g/l dans le sang dont le permis a été suspendu par décision préfectorale de conduire pendant le temps de cette suspension à condition de ne conduire qu’un véhicule équipé d’un EAD. Ce dispositif exigera du conducteur un 1er souffle suivi d’un 2nd, entre 5 et 30 minutes après le démarrage.
Cas de figure 1 : le conducteur n’a pas procédé au 2nd souffle
Ce 2nd souffle doit avoir lieu alors que le véhicule et son moteur sont à l’arrêt. S’il n’a pas eu lieu, le véhicule sera arrêté sans possibilité de redémarrer, dès lors qu’il aura été arrêté plus de 10 secondes consécutives.
Cas de figure 2 : le conducteur a procédé au 2nd souffle
Si le 2nd souffle a eu lieu et que le taux d’alcool est toujours inférieur au seuil toléré, alors aucun autre souffle ne sera requis pendant le trajet, sauf si le conducteur s’est arrêté plus de 2 minutes consécutives. En revanche, si le 2nd souffle a eu lieu et que le taux d’alcool est supérieur au seuil toléré, le redémarrage sera impossible.
Photo : Sud Ouest / Petit Claude
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