10 Juin Coyote, Waze : peut-être des limitations imposées par l’État français
Une députée La République en marche vient de déposer un amendement visant à censurer le signalement des contrôles routiers sur les applications comme Waze et Coyote. Les opérations antiterroristes, les alertes enlèvements et la lutte contre l’alcoolémie et les stupéfiants seraient concernées, mais pas les contrôles de vitesse.
Nouvel haro sur Waze et Coyote au Parlement français
Encore une fois, l’interdiction des signalements des contrôles routiers s’invite dans la Chambre basse. Un texte actuellement en discussion prévoit ainsi d’empêcher les utilisateurs d’applications comme Waze ou Coyote de prévenir les autres usagers des lieux où les forces de l’ordre se positionnent dans le cadre de certaines opérations.
Le signalement de contrôles de police est autorisé
“Certaines” opérations seulement ? Oui. Car contrairement aux rumeurs, les contrôles visant les excès de vitesse ne seront plus concernés par l’interdiction de signalement. Il s’agit ici d’un point-clé, puisque bien que les avertisseurs de radars soient techniquement interdits depuis 2012, Waze et Coyote ont trouvé la parade en signalant tout bonnement la présence de contrôles de police – ce qui reste autorisé.
Ce qu’en dit Zivka Park, à l’origine du projet d’amendement
Pour la députée à l’origine de l’amendement, “l’objectif est que les forces de l’ordre puissent, pendant un temps limité et dans un périmètre circonscrit, brouiller les messages envoyés par ces applications non pas dans le cadre de contrôles de vitesse, mais pour des opérations antiterroristes, des alertes enlèvements, des barrages effectués suite à l’évasion de personnes dangereuses, mais aussi des contrôles d’alcoolémie ou de stupéfiants“.
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