Dans le cadre du projet Loi Mobilités impulsé par le Gouvernement, l’Assemblée nationale vient d’adopter un amendement visant le développement de radars anti-bruit. Les deux-roues sont dans le collimateur de l’État…
Un système basé sur le modèle britannique
Cet amendement est une réaction directe à une étude menée en 2017. Elle montre que :
- 44 % des habitants de l’Ile-de-France se plaignent du bruit des deux-roues motorisés
- 9 Franciliens sur 10 souhaitent que les contrôles et les sanctions des plus bruyants soient renforcés
La réponse donnée par le Gouvernement à ces plaintes, c’est la mise au point d’un radar anti-bruit, dont les prémices étaient apparues l’année dernière et qui est aussi en cours de développement dans d’autres pays, notamment au Royaume-Uni.
Nom de code du radar anti-véhicules bruyants : « Méduse »
Le radar anti-bruit français devrait être basé sur le capteur acoustique mis au point par Bruitparif, l’association à l’origine de l’étude évoquée ci-dessus. Dénommé « Méduse », il est doté de 4 microphones pour percevoir les sons à 360 degrés. Il est décrit ainsi sur le site officiel de l’organisation :
L’arrivée des premières verbalisations des véhicules trop bruyants ne sera pas avant au moins deux ans, le temps que prenne place « l’expérimentation de la constatation des niveaux d’émissions sonores des véhicules par des appareils de contrôle automatique« . Et ce, sans compter le délai d’obtention du décret obligatoire pour fixer la procédure d’expérimentation du radar en question…
Crédit photo : Radars-Auto.com